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Jean-Frédéric Ostervald (1663-1747)


Jean-Frédéric Ostervald dirigea l'Église de Neuchâte (Suisse) au début du XVIIIe siècle. Il est surtout connu par la bible qu'il fit publier en 1744, mais dont il n'était pas pour autant le traducteur.

Le XVIIe siècle a été dominé par un fort souci d'orthodoxie doctrinale ; le XVIIIe, très marqué par la figure du pasteur neuchâtelois Jean Frédéric Ostervald, s'est beaucoup préoccupé de l'incidence de la foi sur les moeurs.

La Bible Ostervald

 

La Bible Ostervald 1996, l'une des plus fidèles traductions françaises, a été traduite du Texte Massorétique Hébreux et du Textus Receptus Grec aussi appelé Texte Reçu. Elle est une révision de la Bible de Genève, dans sa version 1724. Elle ne présente aucune omission.

La très grande majorité des corrections indique non la préoccupation de mieux rendre le sens de l'original, mais celle de moderniser le style. Cette traduction a connu un grand succés dés sa parution en 1744. La Bible Ostervald a été par la suite révisée à de nombreuses reprises. Jean Frédéric Ostervald a établi sa version à partir de la traduction la plus ancienne de la Bible en français, celle d' Olivétan de 1535, et en se servant de la Bible des Pasteurs de Genève du XVIIe siècle. Ostervald utilise donc le Texte Reçu de la tradition calviniste, texte saint qui a suscité par sa pureté de nombreux réveils spirituels au cours des siècles. Cette révision a été éditée la première fois en 1744.

J.F. Ostervald a surtout pratiqué des corrections de langue, certains mots étant devenus archaïques : comme par exemple "bailler" qui signifiait "donner" au XVIIe siècle. La Bible d'Ostervald a été révisée légèrement en 1996, uniquement pour changer quelques mots de vocabulaire vieillis depuis le XVIIIe siècle.

La traduction d'Ostervald est d'une excellence remarquable en ce qui concerne les épîtres des Apôtres.

 


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